Les Jeux de Paris 2024 s’installent petit à petit dans les Yvelines. Cette fois-ci, c’est le comité olympique britannique qui a voté pour Saint-Germain-en-Laye.
Sur la terrasse du club house du Camp des Loges à Saint-Germain-en-Laye, on peut entendre un fort accent anglais. En effet, Arnaud Péricard, maire de la commune et conseiller départemental des Yvelines a accueilli, jeudi 28 avril 2022, les officiels du comité olympique britannique. La raison est d’autant plus joyeuse que cette dernière a validé le fait d’installer, pour Paris 2024, une partie de sa délégation dans la cité royale.
Au programme, la majorité des sports terrestres. Rugby, football, hockey sur gazon, athlétisme… Un nombre important de disciplines, toutes réunies sur les terrains actuellement occupés par les associations de la ville et du Paris-Saint-Germain. « Le choix de Saint-Germain était évident », explique Sir Hugh Robertson, ancien ministre des Sports britannique, aujourd’hui à la tête du Comité Olympique d’Outre-Manche.
« La ville est belle, proche de Paris. Il est facile de discuter avec la mairie pour répondre à nos attentes et besoins », ajoute-t-il.
La délégation britannique s’engage avec la ville
Si les discussions avec la mairie sont le cœur du sujet, c’est que le projet commun qui unit les deux institutions est ambitieux. « Depuis les Jeux Olympiques de Londres en 2012, la notion d’héritage est importante chez eux », explique un des membres du cabinet du maire. Il est vrai que la délégation britannique souhaite réellement s’impliquer dans le quotidien de Saint-Germain-en-Laye. « Ils veulent notamment venir plus tôt pour s’acclimater et réellement partager la vie des habitants », ajoute-t-il.
Pour le moment, rien n’est officiel. Seule la signature de l’accord, ainsi que la réfection du stade d’athlétisme sont déjà engagées. D’ailleurs la délégation n’a pas manqué de se rendre sur le chantier de cette nouvelle piste. Cette dernière, d’ultra-haute performance, offrira la possibilité aux athlètes de viser l’excellence pour Paris 2024.
Paris 2024, une notion d’héritage avant tout
Cette piste, « est la première marque d’héritage des Jeux de Paris 2024 à Saint-Germain », analyse Brigitte Henriques, présidente du CNOSF. Financée en partie par le comité britannique et la ville, cette dernière peut aussi bénéficier d’une aide départementale du dispositif ROY (Rayonnement Olympique pour les Yvelines) qui vise à subventionner les Centres de Préparation aux Jeux de Paris 2024 sur le territoire.
« Pour nous, ce sera avant tout un outil pour nos habitants et associations », explique le maire, Arnaud Péricard.
« D’ailleurs, pourquoi ne pas penser à refonder un club d’athlétisme qui a disparu faute d’équipements », ajoute-t-il. En attendant, la ville de Saint-Germain se prépare à de nombreux changement grâce à Paris 2024.
Les retombées économiques avec la venue du Royaume-Uni seront indéniables, et dès cet été, le Centre de Préparation des Jeux pourra même bénéficier d’un nouvel outil de transport avec la gare du Tram 13, toute neuve et prête à l’emploi à seulement quelques mètres de l’entrée.
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